Une rénovation n’est jamais anodine et son budget est plus ou moins conséquent selon l’état du bâtiment. Une rénovation est surtout impérative pour maintenir votre résidence en bon état et selon les normes en vigueur. Alors, pour financer ces travaux, quelles sont vos options ? Il existe bien évidemment le prêt rénovation, mais dans certains cas, vous pouvez aussi utiliser le prêt hypothécaire pour financer les travaux. Comment, pourquoi et quand opter pour l’une ou l’autre solution ?
Le prêt rénovation, le premier financement le plus évident
Il s’agit d’un prêt affecté dont la destination est la rénovation de votre maison. Toiture, façade, installation électrique, la destination du prêt doit être précisée dès le départ et vous n’avez pas le droit d’utiliser les fonds pour une autre destination. Le prêt implique de fournir un devis préalable pour déterminer le montant du crédit.
L’avantage avec cette formule est qu’il reste accessible avec un taux plus ou moins bas. En tout cas, le taux reste bien plus bas que pour un prêt personnel. Par contre, s’agissant d’un prêt à tempérament, le prêt rénovation est plafonné, ce qui peut limiter vos projets de rénovation. Si le plafond est fixé à 75 000€, les établissements de crédit ne proposent souvent que 15 000 ou 20 000€ avec un taux autour de 2,5%.
Le prêt hypothécaire, pour les travaux de rénovation conséquents
Lorsque vos travaux nécessitent un financement conséquent, supérieur à 50 000€, votre meilleure option reste le prêt hypothécaire. Vous avez deux possibilités, refinancer votre prêt hypothécaire actuel pour y intégrer le budget de rénovation ou contracter une nouvelle hypothèque.
Dans le premier cas, votre prêt hypothécaire a déjà commencé à être remboursé, vous laissant une marge pour y intégrer un nouveau crédit. Vous pouvez ainsi bénéficiez d’un avancement à hauteur de ce que vous avez déjà remboursé et continuer le remboursement dans les mêmes conditions. Vous n’aurez pas à payer des frais supplémentaires, hormis les frais de dossier.
Dans le second cas, votre prêt actuel ne vous permet pas d’obtenir un financement supplémentaire, suffisant pour couvrir les rénovations envisagées. Dans ce cas, vous allez devoir prendre une nouvelle hypothèque, c’est-à-dire souscrire un nouvel emprunt hypothécaire. Par rapport à un prêt rénovation, le prêt hypothécaire est toujours moins cher. Par contre, vous allez devoir supporter de nouvelles charges, frais de dossier, frais de notaire et d’enregistrement. Avant toute souscription à un prêt hypothécaire, ayez le réflexe d’effectuer une simulation pour savoir si votre capacité d’emprunt vous le permet.
Les prêts spéciaux pour la rénovation énergétique
Pour les travaux qui permettent d’améliorer la performance énergétique des bâtiments, il existe des formules de prêt beaucoup moins chères, en dessous des 2%. Généralement, ces prêts sont des prêts garantis par l’Etat ou la région. Les travaux visés sont principalement les travaux d’isolation, de toiture, de fenêtre, mais aussi les investissements dans des appareils de chauffage économiques qui permettent de réduire sensiblement la consommation énergétique de votre maison.