Quand le jardin a la capacité de soigner et d’apaiser l’Alzheimer

Pour tout le monde, un jardin garantit de l’apaisement, une reconnexion avec la nature, à des stimulations sensorielles. Un jardin offre également aux malades d’Alzheimer de multiples bienfaits. Ainsi, il n’est pas rare que les établissements spécialisés dans la prise en charge de cette maladie s’attellent dans la création de jardins thérapeutiques. Les jardins deviennent des réels lieux de soins, mais également de vie et de convivialité. Dans la pratique, si les fonctions cognitives peuvent subir des altérations, à cause de la maladie d’Alzheimer, certaines fonctions motrices répondent toujours présentes. De toute évidence, la présence d’un jardin clos permet une déambulation en toute sécurité, pour apaiser les patients. Dans quelques cas, les jardins sont munis d’équipements spécifiques, pour proposer un vrai parcours de santé approprié. Toutefois, le jardinage en lui-même est une véritable thérapie. Gratter la terre, arracher les mauvaises herbes, arroser, tout cela est synonyme d’activité physique au grand air. Cela a beaucoup de bienfaits pour le moral et pour le physique. Pour une sécurité optimale, toutes ces activités peuvent être supervisées par un ergothérapeute. Celui-ci veillera à adapter les mouvements et le matériel, aux difficultés de chaque patient.

Réveiller les sens, pour réveiller la mémoire

Les patients, qui parcourent un jardin prennent plaisir au contact avec la nature. Le jardinage ou parcourir un jardin, se décline en une activité familière et restaure de l’estime de soi. Et même quand les résidents sont en fauteuil, ils peuvent aussi jardiner. Ainsi, la majorité des jardins thérapeutiques recommandés par le site http://www.lotravebat.be/ ont été imaginés et conçus pour stimuler les 5 sens. Le balancement des feuilles des arbres et le chant des oiseaux sollicitent l’ouïe. Les couleurs des différentes leurs et plantes stimulent la vue. Le toucher est également présent dans un jardin. Et l’odorat et le goût ne sont pas en reste. En effet, les patients peuvent cultiver des légumes et des plantes aromatiques destinés à la cuisine. Autant de sensations ont le don de réveiller les souvenirs. En effet, l’odorat est en lien direct avec l’amygdale, le cerveau « émotionnel ». Dans la pratique, aller dans un jardin, semer, planter, récolter sont autant de façons de se reconnecter avec des rythmes temporels.

Un jardin, pour proposer plus de convivialité

Au regard des proches des malades d’Alzheimer, une maison de retraite est un lieu anxiogène. Le fait d’y ajouter un jardin modifie sensiblement cet aspect. La maison de retraite devient alors un lieu de convivialité et de rencontre. Cela présente l’atout de faciliter les rencontres entre les générations. De toute évidence, un jardin n’est autre qu’un lieu d’ouverture, de rencontre, de calme et de plaisir. De récentes études ont démontré que dans les établissements où les malades peuvent bénéficier d’un contact avec la nature, quelque chose change. En effet, les soignants manifestent moins de troubles comportements inhérents à l’angoisse. Ils peuvent être la violence, la fugue et autres. De plus, les soignants ont à faire moins de prescription de médicaments.

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