Marché immobilier : le neuf perd de la vitesse

L’immobilier fait partie des secteurs à forte croissance en France étant donné les possibilités d’investissement qu’il présente. Il se divise d’ailleurs en plusieurs marchés dont celui du neuf qui ne cesse de faire parler de son évolution depuis quelques années comparé à l’acquisition d’anciens biens immobiliers. Qu’en est-il cette année ? Tour d’horizon du marché du neuf, de sa vitesse de croissance ainsi que des dispositifs ayant contribué à son état actuel.

Les avancées du marché du neuf en 2016 – 2017

Les deux dernières années ont permis au marché du neuf de croître de manière conséquente par rapport au secteur de l’immobilier. Comme l’explique Détective-Banque.fr, cela est dû aux intérêts bancaires en baisse mais aussi aux aides publiques de plus en plus nombreuses qui favorisent l’acquisition immobilière et la construction. Parmi les aides les plus bénéfiques de ce temps, on compte par exemple le PTZ ou prêt à taux zéro permettant à chacun d’accéder à ce type d’investissement.

Le constat de France Inter

Au vu des résultats de croissance du marché du neuf sur les années précédentes, cette année aurait également dû porter ses fruits. C’est justement dans le but de déterminer les avancées dans le secteur que France Inter ainsi que le ministère de la Cohésion des Territoires a mis en place une étude du taux de croissance pour ce début d’année.

Une baisse de croissance du marché du neuf

Selon l’analyse menée lors des premiers mois de 2018, le marché du neuf serait en stagnation par rapport à sa dernière évolution. En effet, il semblerait que les acquisitions ainsi que les constructions se font moins nombreuses. Cela se confirme par un taux de chantier en baisse de 4,5% d’avril à juin comparé à la même période en 2017. De même, la demande de permis de construction a été réduite sur un taux de 4% selon le Ministère de la Cohésion des Territoires.

La fiscalité est remise en question

Bien que le Président de la République Emmanuel Macron se soit engagé à faire croître le marché de l’immobilier de manière conséquente grâce aux dispositifs établis, la stratégie ne semble pas porter ses fruits. Selon Jacques Chanut, le responsable de la Fédération Française du Bâtiment, la hausse de la fiscalité en est le principal responsable. A cause de ce dernier, le pouvoir d’achat des investisseurs est en baisse et les mises en chantier se font moins nombreuses.

Les changements à attendre avec la loi Elan

Afin de remédier à cette situation, le Président de la République a proposé de mettre en place la loi Elan qui concerne le logement, l’aménagement mais aussi le numérique. Son but : réduire les obstacles en termes de constructions, notamment par rapport aux démarches administratives, et favoriser les chantiers ayant une autorisation. Même si la démarche peut être avantageuse, les professionnels dans le secteur immobilier et bancaire évoquent une transition lente et parfois rude avant d’atteindre l’objectif fixé par le Président de la République. Reste à voir si le projet sera réellement établi après étude du Parlement dans les jours à venir…

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